L’abricotier est originaire d’Asie Centrale et Orientale. Il est cultivé en Chine depuis environ 2 000 ans av. J.-C.
L’abricotier que nous cultivons (Prunus armeniaca) a été introduit dans le bassin méditerranéen à partir de l’Arménie, au début de l’ère chrétienne. Sa culture connait un essor en France à la Renaissance, on pouvait d’ailleurs en trouver à Versailles dans les jardins de Louis XIV.
Les abricotiers sont pour la plupart des variétés rustiques quoique cette espèce ne soit pas forcément la plus facile à cultiver dans notre région, notamment en sol lourd et humide.
Deux maladies sont particulièrement présentes, la moniliose et l’enroulement chlorotique de l’abricotier (ECA). Il peut en effet arriver que l’arbre se dessèche partiellement ou qu’il meure dans l’année, quel que soit son âge ou sa variété. Il faudra alors supprimer l’arbre complètement car le porte-greffe pourrait rester porteur sain de la maladie.
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Les « hybrides » abricot-prune appelés Biricoccolo ou Plumcot sont en fait des hybrides naturels connus depuis les années 1700 en Italie où ils poussent spontanément.
Ce sont des arbres rustiques et peu sensibles aux maladies.
On peut comparer leur port à celui du prunier, la taille et la forme des fruits à celles des prunes mais on retrouve de vraies notes d’abricots lors de la dégustation !
Il s’agit donc selon nous d’une alternative très intéressante aux abricotiers qui comme nous l’avons expliqué peuvent s’avérer capricieux dans nos contrées humides.
Non autofertiles, ils auront besoin d’un abricotier ou d’un hybride d’une autre variété pour assurer leur pollinisation.
D’autres « hybrides » naturels existent bien entendu, on rencontre des prune-cerise et même des prune-cerise-abricot !
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Les abricotiers et hybrides naturels sont greffés exclusivement sur portes-greffes Myrobolan.
Variétés | Maturité | Origine |
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